Depuis 1995 et l’introduction de l’interféron beta sur le marché belge, les traitements médicamenteux pour les personnes atteintes de sclérose en plaques (SEP) ont connus une nette évolution.
A l’heure actuelle, l’on sait qu’il est essentiel de traiter rapidement la SEP lorsqu’elle se déclare.
Pour ce faire, le neurologue dispose de plusieurs médications possibles qu’il pourra proposer. Leur mode d’administration est variable d’une molécule à l’autre : injection, perfusion, voie orale, etc.
Il est important de savoir qu’il n’existe pas de « bons » ou de « mauvais traitements ». Chacun a des avantages et inconvénients qu’il conviendra de discuter avec son/sa neurologue.
En plus de ces médications, il pourra aussi être discuté d’un traitement symptomatique. C’est-à-dire n’agissant pas directement sur la SEP mais plutôt sur des symptômes qui y sont associés (ex. : fatigue, spasticité musculaire, douleurs, troubles de la vessie, etc.)
Classiquement on peut distinguer 2 types de traitements dans la SEP :
– Les traitements de première ligne : Il peut être démarré chez n’importe quelle personne atteinte de SEP rémittente-récurrente dont les symptômes sont apparus récemment. Il est également proposé chez un patient qui a présenté un seul événement aigu mais qui comporte des éléments de haut risque de conversion vers une sclérose en plaques au sens strict.
Les traitements les plus connus sont : Betaferon®, Rebif®, Avonex®, Extavia®, Plegridy®, Copaxone®,Aubagio® et Tecfidera®
– Les traitements de deuxième ligne : Il est utilisé lorsque la maladie se manifeste malgré la mise en place d’un traitement de première ligne ou lorsque l’évolution de la maladie est très agressive dès le départ.
Les traitements les plus connus sont : Tysabri®, Gilenya®, Mavenclad® et Ocrevus®
En suivant le lien ci-dessous, vous pourrez télécharger un guide donnant des informations de base sur la nature de ces produits et leur mode de fonctionnement.
Source : Ligue Nationale Belge de la Sclérose en Plaques asbl